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Chef de bataillon le 8 juillet 1886, il est major du 87e régiment d'infanterie, puis en février 87, commandant au 89e régiment d'infanterie. En juillet, il est détaché avec son bataillon au fort du Mont Valérien. Le 10 novembre 1890, il reprend un poste d’état-major, comme chef d’état-major de la division de Saint-Mihiel, devenue 40e DI. Il y reste jusqu’en décembre 1893 , date de sa nomination comme lieutenant-colonel. Il est nommé officier de la légion d'honneur en décembre 1894 et il est affecté au 72e régiment d'infanterie. Le 15 mars 1895, il est nommé au 200e régiment d'infanterie, régiment métropolitain formé pour l’expédition de Madagascar. Il part en campagne du 18 avril au 22 décembre 1895. Il y reçoit la médaille de Madagascar, la croix de commandeur du Dragon d’Annam et l’étoile d’Anjouan. Durant la campagne, la maladie décime le régiment et il est nommé colonel le 26 octobre 1895 à la mort de son supérieur. De retour en France, il prend la tête du 72e régiment d'infanterie et il reçoit la 2e Cl de l’Ordre du Dannebrog en juillet 1900. Général de brigade en août 1900, il commande la 26eme brigade d’infanterie, puis la 82e brigade en décembre 1901. Général de division le 29 septembre 1895, il est nommé au comité d’état-major, puis à la tête de la 18e DI le 26 décembre. Le génral Brice Adrien Bizot est nommé commandeur de la légion d'honneur le 30 décembre 1906 puis grand officier le 31 décembre 1912. Il passe au cadre de réserve le 14 avril 1913, sans être mis à la tête du corps d’armée pour lequel il est proposé en 1908.
Durant la guerre de 1914-1918, il
est rappelé comme commandant de la 65e Division de réserve (3e GDR). Il est relevé
dans la nuit du 16 septembre par le général Sarrail à la suite d’un combat de nuit, qui
après un début malheureux finit pourtant par tourner à son avantage
(« n’imprime pas à son unité une impulsion suffisante »). Mis en
résidence à Limoges, il reprend du service actif en octobre 1914 à la tête de la
97e DI composée de territoriaux. Le 12 mars 1916, il est cité à l’ordre de la 5e
armée : « A fait preuve dans le commandement de sa division des plus belles
qualités morales. Au cours d’un combat violent le 20 octobre 1915, a gagné son poste de
commandement en première ligne sous un bombardement intense, à travers des
nappes de gaz asphyxiants, témoignant ainsi du plus grand mépris du danger. A
été contusionné par un éclat d’obus ». Il est cependant relevé le 16 mars comme « ne possédant plus la vigueur intellectuelle et la fermeté
nécessaire pour commander en première ligne une division ». Le général Bizot décède le 18 avril 1929.