Château de Rahling

Situé sur la grande route de Sarre-Union à Bitche, en pays découvert, le gros village de Rahling s'étale au carrefour des routes de Montbronn à Schmittviller et de Butten, aux portes de l'Alsace bossue. Le patrimoine du village est très riche, puisqu'il possède la très belle église Saint-Christophe, datant du milieu du XVIIIe siècle et possédant un mobilier de qualité avec un retable monumental, le château, mentionné dès le XVe siècle, des croix de chemin et des calvaires parsemant le ban communal et les deux chapelles Saint-Hubert ou Altkirche, sur le ban du village disparu d'Oldingen, et Saint-Wendelin ou Weiherkirche, nichées dans les champs entourant le village.

Table des matières

II. Édifice III. Notes et références IV. Annexes
 


Les bâtiments du château (photographie issue de M.-F. Jacops, J. Guillaume, D. Hemmert, Le Pays de Bitche (Moselle), Metz, Éditions Serpenoise, 1990, 135 p.). Décor du dessous des marches de l'escalier (photographie issue de M.-F. Jacops, J. Guillaume, D. Hemmert, Le Pays de Bitche (Moselle), Metz, Éditions Serpenoise, 1990, 135 p.).

I. Histoire

Précédé d'un fossé qui subsiste seulement au nord, le château est construit en bordure est du village de Rahling. Mentionné déjà au XIVe siècle, l'édifice est cependant détruit en 1380 par le comte Jean II de Sarrewerden. Le château est rétabli au XVe siècle, avant de passer au duc de Lorraine en 1572. Les bâtiments du château sont partiellement reconstruits en 1620, comme l'atteste la date gravée sur la porte de la tour d'escalier.

II. Édifice

Le château se compose d'un corps de logis et de bâtiments agricoles situés au Sud de la cour. Construit en moellon de grès crépi et couvert d'un toit brisé à croupes en tuiles plates, il présente un plan rectangulaire et trois niveaux d'élévation. La partie la plus soignée est la tour d'escalier hors œuvre, située sur la façade sud. Le portail aux piédroits creusés de niches à coquille est encore inspiré par les thèmes décoratifs de la Renaissance et annonce le somptueux décor du dessous des marches de l'escalier en vis à limon hélicoïdal. Chacun porte, sculpté en méplat, une fleur à six pétales placée au milieu d'entrelacs et d'éléments végétaux. Isolé dans la région où il ne subsiste que des châteaux forts et des châteaux construits au XVIIIe siècle, il se rattache davantage à l'architecture alsacienne par la forme de la toiture, le décor à enroulements de fenêtres, l'ornementation et les nombreuses marques de tâcheron gravées sur le limon de l'escalier et le tympan du portail.

III. Notes et références

IV. Annexes

1. Bibliographie

2. Liens internes

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