Château du Weckersburg à Walschbronn
Le petit
village de
Walschbronn se situe à l'extrémité Nord-Est du
Bitscherland et à la frontière allemande, en
pays découvert. Il se situe dans la paisible et verdoyante vallée du Schwartzbach, un affluent de
la
Horn, sur la route qui mène de
Volmunster à Pirmasens. Le patrimoine du
village est assez riche, puisqu'il possède la belle
église
Saint-Benoît, détruite en 1754 et reconstruite en 1785, les ruines du château du Weckersburg,
construit au XVe siècle et dominant le village, à l'endroit où est
érigé le monument au Sacré-Cœur, qui veille sur le village. On peut
également découvrir le petit é
cart de Dorst, avec sa chapelle catholique et son cimetière
mennonite, ainsi que la belle ferme de 1801 située dans la rue des
Juifs.
Table des matières
I. Histoire
Au
Moyen Âge,
le village de Walschbronn appartient à la seigneurie de Bitche
et, en 1196,
le comte Frédéric de Bitche fait don de la commune de Walschbronn à
la proche et très puissante abbaye
cistercienne de Sturzelbronn. Le
Weckersburg est un château fort construit à
la fin du XVe siècle, sans doute vers 1480, pour Simon Wecker III,
comte de Deux-Ponts-Bitche. Il devient par la suite
possession du comte Georges Ochsenstein de Zweibrücken, avant d'être cédé au
comte Jacques de Deux-Ponts-Bitche. A la mort de ce dernier en 1570, l'édifice
castral est abandonné et tombe progressivement en ruines.
II. Vestiges
Abandonné, le château tombe en
ruines dans la deuxième moitié du XVIe siècle.
Il en subsiste encore les fondations et une partie de la tour,
restaurées par la section locale du Club vosgien après
les destructions de 1945. L'endroit offre une vue
privilégiée sur les trois belles vallées qui
accueillent le village à leur confluence. À cet
endroit, en haut des ruines du château, a
été érigé au XIXe siècle une grotte
ainsi qu'un imposant monument en grès rose, au sommet d'une
colonne. Dédié au Sacré-Cœur de
Notre-Seigneur Jésus-Christ, il veille sur le paisible
village.
III. Représentation de 1828
Conservé
aux archives municipales de Sarreguemines, ce dessin naïf est daté 1828. Signé
Chenot, il donne une vue du village qui a considérablement changé depuis la seconde
guerre mondiale. L'église s'élève au milieu de grosses maisons à plusieurs
niveaux d'élévation, un certain nombre ayant conservé du pan-de-bois sur les
murs-pignons ; à l'arrière-plan, les ruines du château-fort, le Weckersburg, se
dressent devant un paysage de collines au relief exagéré par le dessinateur,
dans un souci de pittoresque.
IV. Notes et références
V. Annexes
1. Bibliographie
- JACOPS
(Marie-France), GUILLAUME (Jacques), HEMMERT (Didier), Le Pays de Bitche
(Moselle), Metz, Éditions Serpenoise, 1990, p. 132.
2. Liens internes