Culte de saint
André dans le Bitscherland
Le
Bitscherland
possède un
patrimoine religieux
très riche.
Il re
chapelle puis
église de Mouterhouse, croix Sauer Ruth Breidenbach, croix
Remschviller à Bousseviller, croix église Schweyencèle
de charmantes petites chapelles et
d'églises remarquables, d'humbles oratoires
nichés à la lisière des
forêts. Son territoire est parsemé de
très nombreux
calvaires et croix de chemin,
rappelant au promeneur la foi de ceux qui l'ont
précédé dans ce pays. La situation de
la région, sur les marges de la Lorraine catholique,
entraînant l'affirmation d'une
foi
vive
face aux protestants des pays voisins, confortée par une
vieille
tradition religieuse d'une bonne partie des émigrants,
explique
la prédominance du patrimoine religieux, qui a
laissé son
empreinte dans le paysage artistique. Une empreinte toujours
renouvelée, tant les mentalités restent
profondément ancrées dans leurs traditions.
Table
des matières
I. Hagiographie
Frère
de
Simon-Pierre
et appelé avant lui par le Seigneur, André part
après la Pentecôte pour
évangéliser
différentes régions, tout autour des rivages de
la mer
Noire. Il parcourt ainsi la Bithynie (côte turcque), se
retrouve
à Éphèse, en Mésopotamie,
en Ukraine
actuelle, en Thrace (entre le Bosphore et le Danube), à
Byzance,
puis en Achaïe (au Nord du Péloponnèse)
où il
subit le crucifiement ordonné par Néron en l'an
60,
à Patras. On apprend dans la
Légende
dorée
qu'il a été condamné par le proconsul
de la
région, dont l'épouse avait
été convertie
par l'apôtre. Il lui avait laissé l'alternative
suivante :
sacrifier aux idoles ou bien mourir sur la croix. Acceptant de souffrir
le martyre, la tradition nous rapporte que saint André
survécut pendant deux jours qu'il utilisa pour
prêcher
à la foule. La croix du supplice aurait eu la forme d'un X,
ce
qui donna le nom de « croix de saint André
».
Ses reliques sont
transportées à Constantinople au IVe
siècle, avant
de se retrouver à Amalfi en Italie. Une grande partie des
reliques du saint et de sa croix sont finalement restituées
à l'Église de Grèce dans les
années
1960-1970. Le chef du saint - sa tête - avait
été
apportée à Rome depuis Patras sous le pontificat
du pape
Pie II en 1462 : elle constituait l'une des quatre reliques majeures de
la basilique Saint-Pierre du Vatican, avec un morceau de la Vraie
Croix, le voile de sainte Véronique et la lance de Longin,
avant
d'être restituée à l'église
de Patras par le
pape Paul VI en 1964 (
1,
2).
II.
Culte local
Malgré
sa qualité d'apôtre, celui qu'on appelle le
«
Protoclite » ou « Premier appelé
» et
qui est fêté le 30 novembre, n'est pas
particulièrement vénéré
dans notre
région. Il est représenté sur une
tombe du
cimetière
de
Bousseviller,
qui entoure toujours la
chapelle
Sainte-Odile. Le
tombeau
d'Andreas Schaff, en grès
sculpté, date de 1842 : il
représente sur la face du fût-stèle
saint André et
sainte Madeleine,
le
patron du défunt et de son épouse, de part et
d'autre
d'un saule pleureur sous les branches duquel ils s'abritent. Le
tombeau
de son épouse, Magdalena Ohliger, est
l'œuvre
du même sculpteur et montre les mêmes patrons du
couple (
3,
4)
.
III.
Notes et
références
1.
André (apôtre).
(2011, août 17).
Wikipédia,
l'encyclopédie libre. Page consultée le
24 septembre 2011
(
auteurs).
IV. Annexes
1. Bibliographie
- Jacques de Voragine, La
Légende dorée,
édition sous la direction d'Alain Boureau, Paris,
éd.
Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade
»,
février 2004, 1664 p. (accompagnée de notes
historiques
explicatives et illustrée de gravures sur bois ; traduction
établie à partir de l'édition critique
du texte
latin).
2. Liens
internes
Culte
des saints dans le Bitscherland