Calvaires et croix de chemin dans le Bitscherland

Le Bitscherland possède un patrimoine religieux très riche. Il recèle de charmantes petites chapelles et d'églises remarquables, d'humbles oratoires nichés à la lisière des forêts. Son territoire est parsemé de très nombreux calvaires et croix de chemin, rappelant au promeneur la foi de ceux qui l'ont précédé dans ce pays. La situation de la région, sur les marges de la Lorraine catholique, entraînant l'affirmation d'une foi vive face aux protestants des pays voisins, confortée par une vieille tradition religieuse d'une bonne partie des émigrants, explique la prédominance du patrimoine religieux, qui a laissé son empreinte dans le paysage artistique. Une empreinte toujours renouvelée, tant les mentalités restent profondément ancrées dans leurs traditions.

Au carrefour des routes de Goetzenbruck à Ingwiller et d'Althorn, le Breitenstein marque la frontière très ancienne qui sépare de nos jours encore l'Alsace de la Moselle à cet endroit. L'ancien menhir a été christianisé depuis longtemps et présente désormais une grande croix au sommet du monolithe, tandis que les Douze Apôtres sont représentés sur les quatre faces de la pierre. Un calvaire monumental se situe au centre du village de Lambach, à proximité de la mairie. Les personnages sont sculptés en ronde-bosse et peints en couleurs vives, la croix étant peinte en blanc, selon l'habitude régionale. Une croix monumentale est érigée dans la rue d'Alsace à Rahling. Adossée à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de Mouterhouse, une belle croix en grès gris figure saint Hubert, patron des chasseurs. La croix Meyer est érigée en 1827 près de la chapelle des Saints, à Schweyen. Elle représente la Sainte Famille en marche sur le socle, ainsi que saint Pierre et saint Jean sur le fût. Une croix monumentale en grès rose est élevée dans le village de Schorbach, au chevet de l'église Saint-Rémi : avec un large fût droit, elle date du milieu du XVIIIe siècle.

Table des matières

1. Description générale
3. Formes et couleurs 5. Iconographie 7. Notes et références 8. Annexes





2. Motif d'érection
4. Inscriptions 6. Ateliers et signature
a. Bibliographie




b. Liens internes

1. Description générale

« Situées au bord des routes, le long des rues, devant les maisons, dans les jardins, au chevet ou devant les églises, dans les cimetières et, parfois même, très loin du village, dans la forêt ou au milieu des champs, les croix de chemin se dressent partout dans le pays, excepté dans les villages gagnés au protestantisme, Baerenthal et Philippsbourg. Les calvaires, quant à eux, moins nombreux mais beaucoup plus imposants, sont davantage liés aux villages, sans doute en raison de leur côté ostentatoire, puisqu'ils associent des statues en ronde bosse à la croix. Mais, tous ensemble, ils constituent l'un des traits les plus originaux du Bitscherland et s'imposent dans le paysage car, en dépit des destructions liées aux guerres, aux accidents, à leur alteration naturelle et, de plus en plus, au manque d'entretien, ils sont encore plus de cinq cents à témoigner de la foi profonde des populations. Un chiffre qui relève d'une étude systématique portant sur les œuvres élevées entre le le début du XVIIe siècle et les années 1870 mais qui n'a pas pris en compte les croix plus stéréotypées de la fin du XIXe siècle et des premières décennies du XXe siècle, pas plus que celles qui ont continué à être dressées jusqu'à nos jours » (note 1).

Une croix de mission est érigée à Breidenbach au XIXe siècle, adossée au clocher de l'église Saint-Hubert. Dans le hameau d'Urbach, dépendant de la commune d'Epping, une croix monumentale est située contre la façade de la maison qui fait l'angle entre les rues du moulin et des peupliers. Peinte en blanc et en couleurs pour la Sainte Vierge, elle est élevée en 1893 aux frais de M. Oliger et de son épouse A.-M. Faber. Elle représente la Sainte Vierge Marie dans une niche au sommet du fût-stèle. En bordure de la grande rue du village de Haspelschiedt, le calvaire appelé localement croix Keller est érigée en 1758 et restauré en 1863. Un haut piédestal de plan rectangulaire supporte une stèle ornée d'une Vision de saint Hubert, un peu fruste, sculptée en bas relief, à laquelle assiste, comme souvent dans le pays de Bitche, le très populaire saint Wendelin agenouillé au milieu de ses moutons. La Très Sainte Vierge Marie et saint Jean, traités en ronde-bosse, ainsi que Notre-Seigneur Jésus-Christ en croix s'imposent par la qualité inhabituelle de la sculpture et par le traitement savant du perizonium (linge ceignant Notre-Seigneur à la taille). Un calvaire semblable, datant de la même époque, se dresse dans le cimetière du petit village voisin de Liederschiedt. Une croix est élevée dans le cimetière de Lengelsheim, qui entoure l'église paroissiale Saint-Laurent. Datée de 1797, elle présente saint Laurent et sans doute sainte Vérène sur le socle, ainsi que la Sainte Vierge et saint Jean sur le bas du fût-stèle. À proximité du chêne des Suédois, à la sortie de Reyersviller vers Siersthal, se situe une croix assez intéressante, érigée durant la première moitié du XIXe siècle et restaurée en 1901. Ellel représente en effet Adam et Eve, ainsi que le serpent, personnages peu fréquemment illustrés sur ce genre de croix rurale. Près du Montbronner Muehle, la croix Rimlinger est élevée en 1910 et, selon la coutume, est peinte en blanc.

2. Motif d'érection

« Érigées généralement grâce aux libéralités des familles pour s'attirer la protection divine, pour détourner une épizootie ou pour remercier d'une grâce reçue, mais aussi à l'occasion d'une mission ou d'un jubilé, elles commémorent parfois un accident : ainsi la croix de Rimling élevée en 1738 au lieu-dit Hirtengarten, à l'endroit même où le jeune Jean Hemmert était tombé sur son couteau en gardant les chevaux de la ferme paternelle, ou la croix de Felsenhof à Rahling rappelant le décès survenu en 1834 d'un habitant de Schmittviller surpris par la neige en se rendant au village voisin de Rahling ; à Lengelsheim, en revanche, c'est François Leichtnam qui érige une croix sur le Bitscherweg en 1835, pour remercier Dieu d'avoir épargné sa fille et son gendre surpris dans une tempête sur l'Atlantique, alors qu'ils étaient en route vers l'Amérique. Plus fondamentalement pourtant, tous ces monuments sont là pour affirmer la présence catholique, face aux régions voisines gagnées au protestantisme » (note 1).

3. Formes et couleurs

« Sculptées dans le grès gris ou rose local, souvent peintes et repeintes en blanc ou en couleurs claires, les personnages et les décors étant rehaussés avec des couleurs vives, souvent même criardes, elles sont généralement monolithes au XVIIe siècle puis, par la suite, constituées d'éléments superposés, maintenus par des agrafes en fer entre le fût et le croisillon. Les œuvres du XVIIe siècle aujourd'hui conservées ne sont plus très nombreuses mais elles fournissent des indications précieuses sur la forme des croix à cette époque. La plus ancienne, datée 1629, est située à Bining, sur le chemin de la ferme de Mohrenhof. Trapue, elle est formée d'un fût monolithique de section carrée aux angles abattus, creusé à la face d'une niche et surmonté d'un croisillon peu développé. Il s'agit d'une variante des Bildstock, dont quatre exemplaires sont encore conservés à Hœlling, Lemberg, Rahling et Reyersviller et qui ont en commun un fût couvert en bâtière, élargi dans la partie supérieure, au niveau de la niche » (note 1).

Une croix de chemin, datant du XIXe siècle, est érigée dans le hameau de Guisberg, situé entre le village d'Enchenberg, dont il dépend, et le bourg de Rohrbach-lès-Bitche. Elle porte au pied du fût une longue inscription, en caractères gothiques, qui relate les conditions de son érection. Le fût-stèle est occupé en son milieu par une niche figurant une Pietà : la Sainte Vierge reçoit le corps sans vie de son Fils après la descente de la Sainte-Croix ; la colombe du Saint-Esprit surplombe l'ensemble. Au lieu-dit Imswiese, au sud-est du village de Rimling, une croix monumentale est dressée en 1761 pour les époux Martin et Magdalena Schaeffer. De plan légèrement galbé, le fût-stèle est creusé à la face d'une niche à coquille dans laquelle figure en bas-relief une Vierge de Pitié, percée des sept glaives, qui évoquent les sept douleurs qu'elle a subies au cours de sa vie. À l'origine de ces deux thèmes associés dans la même sculpture, s'ajoute la présence de niches superposées sur les faces latérales, dans lesquelles sont figurés saint Pierre et saint Martin, sainte Madeleine et sainte Élisabeth, les patrons des donateurs et de leurs proches. Seule une croix située entre Lambach et Enchenberg, au lieu-dit Wisskritz, présente cette même particularité, mais il s'agit dans ce cas des patrons de tous les enfants des commanditaires. Une croix monumentale est élevée en 1773 à Reyersviller et restaurée en 1875. Une croix monumentale se situe un peu après les dernières maisons du hameau d'Ohrenthal, dépendant de la commune de Rolbing, sur la route menant à Schweyen. Signée du sculpteur Bichler de Hottviller et datée de 1923, elle représente dans la niche centrale du fût Notre-Dame-de-Lourdes, entourée des statues en ronde bosse de sainte Thérèse de Lisieux et de saint Aloyse (Louis de Gonzague). Datant de 1923, une croix de chemin se dresse sur le ban de la commune de Goetzenbruck, au croisement de la route menant au Breitenstein et à Ingwiller et de celle descendant vers le village de Meisenthal. Imitant la nature, la croix nous donne à voir un fût représentant un tas de pierres, tandis que le croisillon est à l'imitation du bois. Les croix de chemin sont fréquemment édifiées à proximité de chapelles ou d'oratoires, dont elles sont parfois à l'origine. Témoin du développement de la dévotion à sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, une chapelle construite dans les années 1920 lui est dédiée à Schorbach.

« Au XVIIIe siècle, les croix abondent et les formes se diversifient. Les plus anciennes, dans la tradition des Bildstock, ont un fût droit à niche, abritant autrefois une statuette derrière une grille en fer forgé ; le croisillon en croix latine est orné à la face du Christ crucifié. Elles couvrent une période qui s'étend des premières années du siècle à 1775 et coexistent, à partir de 1730, avec des croix au fût élargi, galbé en plan ou en élévation, ces deux types étant les plus largement répandus et se perpétuant tard dans le XIXe siècle. Au milieu du XVIIIe siècle, un autre type apparaît, caractérisé par un large fût droit. Les socles ont des formes variées : les plus anciens sont généralement droits ou trapézoïdaux puis, avec le temps, ils se galbent en plan et/ou en élévation, prenant des proportions plus importantes » (note 1).

4. Inscriptions

« Les inscriptions, écrites en dialecte germanique, évoluent dans leur emplacement et leur teneur, mais aussi, évidemment, dans la forme des lettres. Sur les croix les plus anciennes, celles à fût droit à niche, elles occupent parfois toute la surface du fût, débordant même sur le socle. Les lettres, profondément gravées, sont des capitales très hautes. Avec le temps, l'inscription se réfugie sur la base du fût-stèle ou sur le socle, la taille des lettres et la profondeur de la gravure diminuant ; puis, dans le courant du XIXe siècle, les inscriptions sont écrites en caractères gothiques. Mais toutes ont en commun de donner les noms des donateurs et souvent la date et les raisons de l'érection ; parfois aussi, le nom des saints est gravé sur le support sur lequel ils reposent » (note 1).

Une croix du XVIIIe siècle est adossée à la façade de la chapelle de l'Étang à Bitche, figurant saint Nicolas sur le fût. Près de l'écart d'Ohrenthal à Rolbing, cette croix de chemin est à fût et socle galbés et peinte en polychromie, comme le veut la tradition régionale. Elle représente saint Wendelin et saint Sébastien sur son fût. Au bout de la rue Notre-Dame, à Erching, une modeste croix en béton est érigée au milieu du XXe siècle en souvenir de Nicolas Hoellinger, décédé à cet endroit en 1933. Un calvaire est érigé à Lengelsheim au début du XIXe siècle. Il représente sur le socle saint Wendelin, tandis que saint Laurent et sainte Barbe sont situés au milieu du fût-stèle. Les statues sculptées en ronde-bosse de la Très Sainte Vierge et de saint Jean, posées sur le socle, encadrent le fût-stèle. Des statuettes de saint Joseph et de saint Antoine de Padoue encadrent pour leur part le croisillon. Une croix de chemin, datant du milieu du XIXe siècle, est érigée à proximité du moulin d'Eschviller, sur le ban de la commune de Volmunster.
La croix Bildstock du hameau de la Schwangerbach à Reyersviller date des années 1680 et commémore l'assassinat en ce lieu d'Adam Greiner, perpétré en 1680 " sur le grand chemin de Bitche ".

5. Iconographie

« Absente au XVIIe siècle, limitée à un décor floral, à un crâne et des tibias et à la coquille qui orne les niches dans les croix à fût droit du XVIIIe siècle, l'iconographie va en s'enrichissant, occupant parfois la face du socle et presque toujours le fût, le croisillon portant généralement le Christ en croix, quelquefois associé aux deux autres personnes de la Trinité : la colombe du Saint-Esprit et au sommet de la croix, Dieu le Père en buste, bénissant de la main droite et tenant le globe du monde dans la gauche. Sur le fût, et plus rarement sur le socle, sont représentés, souvent de façon malhabile, la Vierge et saint Jean, les vieux saints de la chrétienté (saint Pierre et saint Paul), les saints patrons des donateurs, mais plus souvent les saints intercesseurs ou protecteurs, tels saint Wendelin, saint Hubert figuré dans la scène de la Vision, saint Sébastien, saint Marc et sainte Vérène ; des saints très vénérés localement y figurent aussi, en particulier saint Antoine de Padoue, dont le culte est sans doute à mettre en rapport avec la présence des capucins à Bitche jusqu'en 1722 et à Sarreguemines à partir de 1721, leur influence s'expliquant par les missions qu'ils prêchent dans le Pays de Bitche dans le courant du XVIIIe siècle.

Les dévotions de la Contre-Réforme sont fréquentes aussi : saint Joseph, saint Jean Népomucène et la Sainte Famille en marche. La Vierge, comme dans la statuaire des églises, est très abondamment figurée, qu'il s'agisse de l'Immaculée Conception, de la Vierge des douleurs et surtout de la Vierge de Pitié. Réparties sur plusieurs registres ou occupant la surface du fût dans sa partie la plus large, les figures des saints sont parfois mêlées à un décor floral ou à des arabesques » (note 1).

La croix de chemin, signée Michel Mihm, date de 1775 et se situe à l'entrée du village de Siersthal en venant de Bitche. Une croix est érigée en 1758 à Lengelsheim, puis restaurée en 1891. Elle commémore la fin d'une épizootie qui a frappé le village. Elle représente Notre-Dame des Sept-Douleurs et saint Jean sur le registre supérieur du fût, tandis que la Vision de saint Hubert est représentée sur le registre inférieur ; saint Wendelin occupe la face du socle de la croix. Sur les hauteurs du Bitscherberg, entre Lambach et Reyersviller, une croix de chemin est appelée croix Lauer ou Lauers Kritz. Une croix monumentale est élevée en 1888 par le sculpteur Demmerle, installé à Hoelling, près du moulin de Reyersviller. En grès sculpté, il représente une Pietà, ainsi qu'un amas de pierres et un tronc d'arbre. La croix est sculptée à l'imitation de la nature, dans le goût et l'habitude de l'époque. Une croix se dresse dans un angle du cimetière de Bousseviller, entourant encore la petite chapelle Sainte-Odile. En grès rose, elle représente deux saints personnages sur le registre supérieur du fût. Une croix monumentale est élevée en 1826, et adossée à la façade principale de la Pauluskapelle de Soucht. Le fût est orné de la figure de saint Jean Népomucène ou Johannes Nepomuk ; cette iconographie, habituellement liée à l'eau, s'explique peut-être ici par la proximité du village de Montbronn, où ce saint était particulièrement vénéré, en raison des nombreuses sources qui s'y trouvaient.

6. Ateliers et signature

« Même si des caractéristiques communes, d'une croix à une autre, d'un canton à l'autre, permettent déjà de reconnaître l'existence de plusieurs ateliers, la quasi-totalité de ces monuments restent anonymes, sauf dans les dernières décennies du XIXe siècle. Au XVIIIe siècle cependant, Jakob Schaller et Michel Mihm ont signé chacun une croix, l'un à Bettviller, l'autre à Siersthal, tandis que Michel Kuss est l'auteur d'une autre croix à Siersthal, en 1833 » (note 1). On peut signaler également le sculpteur J. Bichler de Hottviller, qui signe plusieurs croix et monuments funéraires dans le Bitscherland durant la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle : deux croix à Eguelshardt, une à Hanviller, une tombe à Haspelschiedt, deux croix à Lemberg, une croix à Meisenthal, une tombe à Reyersviller, une croix à Rolbing, une à Schorbach et une à Siersthal (notices de la base Mérimée). Durant la même période, le sculpteur J. Demmerle, issu d'une longue lignée de sculpteurs établis à Hoelling, signe plusieurs œuvres : une croix à Reyersviller, une tombe à Saint-Louis-lès-Bitche et un calvaire à Bining notamment.

7. Notes et références

        1. JACOPS, Le Pays de Bitche, p. 12 (voir bibliographie).

Une croix, située au lieu-dit Steinwiese à Rimling, date de 1814. Elle situerait l'emplacement d'un ancien oratoire détruit lors de la Révolution et dont le cadastre témoigne encore avec la parcelle " Bei der Kapelle " (photographie de la commune de Rimling). Une croix de chemin se dresse tout près de la chapelle des Saints, à Schweyen, à laquelle elle a sans doute donné son nom. La croix adossée à la chapelle d'Urbach, à Epping, date de 1744. Une croix est érigée en 1893 aux frais de la famille Leichtnam dans le hameau d'Ohrenthal, à Rolbing. Notre-Dame de Lourdes occupe la surface du fût. Place de l'église à Schorbach, une croix monumentale est érigée au XVIIIe siècle. Elle représente la Très Sainte Vierge Marie et saint Jean, de même que saint Wendelin et saint Georges à cheval, terrassant le dragon. Une croix de chemin, portant l'inscription peut-être surajoutée de 1827, est érigée à proximité de la chapelle Sainte-Vérène d'Enchenberg. Elle représente les effigies de saints protecteurs ruraux : sainte Vérène en habits de paysanne du XIXe siècle, saint Marc avec le lion et la palme du martyre et saint Wendelin avec le chien et la houlette de berger.

8. Annexes

a. Bibliographie
b. Liens internes
Au bout de la rue Saint-Maurice, dans le village d'Obergailbach, une croix du XIXe siècle nous présente l'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge sur son fût.
Une croix de chemin se dresse dans la rue des chevaliers, à la sortie du village de Kalhausen. Le fût-stèle représente une Pietà, tandis que le croisillon original a été remplacé par un nouveau croisillon en béton. Datant de 1883, la croix Baquen se situe en bordure de la rue de l'Abbé-Jean-Jacques-Kieffer, à Bitche, et présente sur le fût six saints répartis en deux registres. Adossée à la façade de l'église paroissiale de Roppeviller, une croix datant du XIXe siècle représente la Sainte Famille en marche sur le registre inférieur du fût-stèle. Un cœur rayonnant la surplombe, tandis que le socle d'origine a été remplacé. Une croix monumentale est érigée dans la rue d'Alsace à Rahling. Dans la rue de Montbronn, à Rohrbach-lès-Bitche, une croix est caractéristique des croix du XIXe siècle.

Calvaires et croix de chemin dans le Bitscherland

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