Le village d'Etting se situe dans un vallon adjacent au ruisseau d'Achen, en pays découvert, au milieu des vergers.
Table des matières
III. Cultes | V. Notes et références | VI. Annexes | |
II. Histoire
|
IV. Lieux et monuments | ||
Mentionné en 1381 sous sa forme actuelle, le nom du village provient d'un homme germanique Edo ou Etto, avec le suffixe -ing. On retrouve le village en 1571 sous Aettingen, Huttingen en 1756, puis Ettingen en 1751 et Etting en 1771. Il est appelé Ettingen sous l'annexion allemande en 1871, puis Etting lors du retour à la France en 1918. Il redevient Ettingen le 2 août 1940 et Etting en 1944. Épargné par la Seconde Guerre mondiale, le village a conservé quelques fermes intéressantes et de nombreuses croix de chemin. Dépendant du canton de Rohrbach depuis 1790, la commune est annexe d'Achen entre 1811 et 1833, date à laquelle le village est érigé en commune indépendante de ce canton. Plusieurs représentations anciennes permettent de connaître l'aspect qu'avait le village dans le passé, au début du XXe siècle, mais aussi de mesurer l'évolution du patrimoine communal lors des importantes destructions causées par les combats et les bombardements de la seconde guerre mondiale.
Constituant très longtemps une succursale de la paroisse voisine d'Achen, le village d'Etting en a suivi les destinnées jusqu'au début du XIXe siècle, passant de l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne, à celui de Rohrbach-lès-Bitche, calqué sur le canton et créé lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques entreprise en 1802. La localité sera finalement érigée en paroisse indépendante de cet archiprêtré en 1805 seulement. L'église paroissiale, dédiée à la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie, est alors construite en 1805, la tour-clocher étant ajoutée en 1870 seulement, aux frais de la communauté paroissiale.
Érigée en 1817 au carrefour des routes de Kalhausen et de Bellevue, une croix monumentale est à rapprocher de la croix présente rue des vergers, dans la commune voisine de Rahling. Elle est traditionnelle dans son élévation et dans la répartition de son décor : sur le fût figurent sainte Barbe, la Très Sainte Vierge et deux saints franciscains, peut-être saint François et saint Antoine. Sa particularité réside dans le décor de perles et de piastres réunies par des festons, qui marquent la séparation entre le fût et la croix.