Avec ses écarts de Weidesheim et de Hutting, le village de Kalhausen est situé à l'extrémité du pays de Bitche, en pays découvert, dans un vallon adjacent au ruisseau d'Achen. La Sarre, le canal des Houillères et la ligne de chemin de fer de Metz à Strasbourg constituent un grand axe de circulation qui longe la bordure Ouest du ban.
Table des matières
III. Cultes | V. Notes et références | VI. Annexes | |
II. Histoire
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IV. Lieux et monuments | ||
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Une station mésolithique, des sépultures du premier âge du fer ainsi qu'un autel à Junon et deux bas-reliefs gallo-romains découverts à Weidesheim et partiellement remployés dans la chapelle témoignent de l'ancienneté du site. Kalhausen est mentionné en 1425 sous la forme Kalenhausen, du nom d'homme germanique Kallo et du viel allemand Hus, Haus, la maison. On retrouve le village en 1594 sous Kallenhaussen, Calhauzen en 1773, puis Calhausen en 1779 et Kalhausen sous l'annexion allemande en 1870, nom qu'il gardera jusqu'à nos jours. Du point de vue administratif, le village et ses écarts ont fait partie du canton de Bouquenom entre 1790 et 1793, avant d'être placés dans celui de Rohrbach-lès-Bitche, Weidesheim ne lui étant rattaché qu'en 1811. Plusieurs représentations anciennes permettent de connaître l'aspect qu'avait le village dans le passé, au début du XXe siècle, mais aussi de mesurer l'évolution du patrimoine communal lors des importantes destructions causées par les combats et les bombardements de la seconde guerre mondiale.
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Du point de vue spirituel, le village est tout d'abord succursale de l'église-mère d'Achen, dans l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne. Lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques entreprise en 1802, il passe dans le nouvel archiprêtré de Rohrbach-lès-Bitche, qui est calqué sur le canton, avant d'être finalement érigé en paroisse autonome de cet archiprêtré en 1804, avec les hameaux de Hutting et Weidesheim comme annexes. À une première chapelle, dédiée à sainte Catherine et élevée en 1734, succède l'église Saint-Floriant, reconstruite en 1846-1847 sur des plans de l'architecte Louis Schwartz de Sarreguemines.
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