Essais
étymologiques sur la toponymie de Schorbach et de ses
lieux-dits
Le
charmant village de
Schorbach se situe
à la limite des
pays couvert
et découvert et à
quelques kilomètres seulement au nord-ouest de la petite
ville de
Bitche. Adoptant un
plan
inorganisé, le village occupe les versants d'un
vallon très encaissé arrosé par les
eaux du ruisseau du
Schorbach,
un affluent de la
Horn.
La fière silhouette de la
Heidenhübel,
portant l'
église
Saint-Rémi et l'
impressionnant ossuaire,
émerge de la vallée et domine la paisible
localité.
Table des matières
I. Schorbach
Nous
rencontrons au cours de l'histoire les orthographes suivantes pour
le nom du village : dès 1210, nous trouvons Schorbach (1) et la
même graphie existe en 1594 (2). En 1302, le
pouillé écrit Schorpache et en
1345 Xorpach
; Scorppach
en 1306 et Scorpach
en 1607 ; le Xorpaca
du XVe siècle est particulièrement remarquable
(3). Au XVIe siècle, deux apartés se produisent Scirpach et Stirpach
(4). Si la transformation du C en T peut aisément
s'expliquer
par la difficulté pour le lecteur de déchiffrer
une
écriture négligée, le remplacement du
O par I est
pour sa part inexplicable. Enfin, une dernière anomalie date
de
1771, date à laquelle le village est
dénommé Scherbach.
Si la plus ancienne façon d'écrire le nom et la
plus
récente sont identiques, les formes
intermédiaires
pourraient donner l'occasion de bien des commentaires.
On
admet généralement que la dernière
syllabe, Bach,
signifie petit cours
d'eau, ruisseau.
C'est en partant de cette interprétation que l'on arrive
à dire que Schorbach
désigne littéralement un ruisseau
peuplé de
cistudes, de petites tortues aquatiques (5), que le moyen haut-allemand
nomme Schor.
D'autres versions ont néanmoins été
avancées. Ainsi, Schor
pourrait dériver de Scheren
ou de Schur.
Dans le premier cas, on pourrait admettre que les prés sur
les
rives du ruisseau étaient
régulièrement tondus. Ce
qui supposerait que dans les autres vallées, ils ne
l'étaient pas. Dans le deuxième cas, on pourrait
chercher, aux alantours, un établissement où l'on
aurait,
par exemple, tondu les moutons : Schafschur.
Vollmann (6) indique qu'un Schoren
ou encore Schorn
est une aire de terre légère, meuble,
cultivée. Le vieil-allemand Scorno
désigne en effet une motte de terre ou bien une
bêche.
Toutes
ces interprétations admettent sans aucune
hésitation, mais non sans davantage de preuve, que le terme Bach
dèsigne un petit cours d'eau. Il existe cependant d'autres
possibilités comme nous allons le voir. Lorsque nous parlons
du
Haut-Barr, près de Saverne, nous sommes bien convaincus que
le
même mot peut alors signifier rocher ou promontoire. C'est
là le sens que défend avec beaucoup d'arguments
Prietz
(7). Sans pour autant répéter son argumentation,
nous
pouvons citer des exemples permettant de se rendre compte du
degré de probabilité de cette thèse.
Près de Barcelone, elle-même un promontoire, le Bar el Chino est un
rocher célèbre, aménagé
pour le plaisir du touriste (8). La vallée des Bores
qui débouche sur la côte
méditerranéenne
près d'Hyères, tire son nom de trois promontoires
qui la
dominent et qui ont été tous les trois
fortifiés
(9). La Barre des
Écrins est un point culminant du Pelvoux. Le Thabor domine
Bardonnèche. La Baar
est un plateau-promontoire ayant la allée du Danube
à ses pieds. La ville de Barr, ancienne ad Barram
(10), se trouve en Alsace, comme le château du Haut-Barr. Les
villes de Bar-le-Duc, Bar-sur-Aube et Bar-sur-Seine ont
été construites sur trois éperons
rocheux,
situés au-dessus des vallées du Morin, de l'Aube
et de la
Seine (11). Une école de peinture du XIXe siècle
s'est
installée à Barbizon, à cause des amas
pittoresques de rochers qui s'y trouvent (12). Au centre de la ville de
Luxembourg se trouve un rocher remarquable, le Bor (13). Comme on
le voit fréquemment, la syllabe Bar ou Bor et que nous
pouvons identifier avec Bach,
désignait un rocher, un promontoire, une hauteur.
Or
qu'y a-t-il à
Schorbach
de plus remarquable que ce rocher gréseux qui s'avance dans
la
vallée à la rencontre du touriste, comme une
proue de
vaisseau ? Avec ce radical, les déterminatifs que sont
cistudes,
bêche ou encore terre légère ne
pourraient absolument pas convenir. Même dans le
Brockhaus
(13) qui pourtant manifeste à peine quelque
velléité d'étymologie, nous trouvons
le
renseignement suivant : dans le langage populaire de l'Allemagne
occidentale, le mot
Schore
désigne un
Kragstein.
Et poursuivant notre investigation, nous apprendrons qu'un
Kragstein est une
pierre porteuse, une
auskragende
pierre porteuse,
auskragen
signifiant
hervotreten,
c'est-à-dire une pierre saillante.
Pourrait-on
mieux définir ce rocher pittoresque qui forme
une
saillie élevée dans la vallée qui nous
intéresse et qui, par surplus, porte l'
église
Saint-Rémi, l'
ossuaire
et le presbytère, voire la maison hospitalière
dont nous parlerons plus loin ?
II. Heidenhübel
Le
plateau formé par la face supérieure de ce
rocher et qui se prolonge vers les hauteurs du
Simserhof
est appelé localement
Heidenhübel.
Monsieur Hiegel distingue les deux sens de la première
partie de
ce toponyme. En premier lieu, il peut désigner une lande
couverte de bruyère. En second lieu et c'est le cas ici, il
rappelle plutôt un genre de peuplement par des tribus
païennes
(15). Il est en effet indubitable que le rocher porte de nombreuses
traces de très anciennes habitations. Il suffit pour s'en
convaincre d'en faire le tour et d'examiner ces grottes
taillées
à main d'homme dans la pierre de sable.
Mais
qui étaient ces tribus païennes ? Lorsque nous
disons en francique
D'
Häde komme,
cela veut dire que des nomades s'approchent des villages. Le genre de
personnes n'est guère défini, rassemblant tout
à
la fois tsiganes, artisans ambulants comme rétameurs,
vanniers,
remouleurs, montreurs d'ours... Il s'agit essentiellement de nomades
dont on ignore la gare d'attache, l'origine, parfois même le
nom.
Déjà au Xe siècle, ce terme
était
employé pour désigner une femme qui allait d'une
maison
à l'autre afin d'y brasser des remèdes
à base de
plantes, pour y prédire l'avenir et qui était
surtout
l'amie de personnes de réputation douteuse. Elle
était
aussi magicienne. Elle était
Wala
et savait causer éloquemment (16). C'était une
espèce de prêtresse locale. Telle que la
décrit la
Wolupsa,
telle est encore connue dans le
Bitscherland. Des milliers
de témoins existent encore aujourdhui, pour parler de la
Hädebärwel
et de son activité de guérisseuse, de pythonisse,
de magicienne.
Le
terme qui la désigne, Häd,
serait une contraction de Hada-Heil, la
santé, le salut, et de loga,
la connaissance. De là dériveraient d'aileurs les
prénoms de Adelheid, Udel, Odile. C'est ainsi que la rune
dite Odile
serait devenue l'insigne des médecins et des apothicaires
(17).
Donc, comme première hypothèse, nous
interprétons
le nom de lieu-dit Hädehiwel
comme une colline où demeure une guérisseuse, une
Hadaloga
(18), une Udel,
une Odile
(19). Les prosélytes d'une telle prêtresse
étaient eux appelés Häde. Pour
que le site soit appelé Hädehiwel,
nous voyons deux possiblités : ou bien la population
environnante était chrétienne et c'est elle qui
aura
donné le nom au dernier refugue des non-convertis, ou bien,
ceux-ci ont donné le nom à la demeure de leur
prêtresse.
III. Wissefels
Il
subsiste d'autres traces de cette période
pré-chrétienne. Il existe en effet, dans la
même
vallée, un lieu-dit nommé Wissefels. Lorsque
le déterminatif Wisse
s'applique à des terres, on peut admettre qu'il s'agit de
terre
à blé (20). Ici, c'est un rocher qui est ainsi
désigné et il n'est pas de couleur blanche. Mais Wisse peut aussi
être compris dans le sens de savoir, démontrer
ou encore faire valoir.
Wittiskalki
désignait anciennement un serviteur de la justice, Wittraichi
était employé pour dire : territoire soumis
à une même coutume (21). Wizon veut dire
prophétiser ou conseiller (22) et Wisstum est le
record de justice d'une localité, un recueil de coutumes en
valeur (23).
Le
Wissefels
serait donc la
pierre de justice
où se tenaient les assemblées décidant
du sort de
l'individu ou de la commune. Il est à noter que des fouilles
occasionneles ont mis à jour des poteries à
l'entrée de la grotte en question. Avec
l'interprétation
des noms de
Schorbach,
Hädehiwel
et
Wissefels,
nous avons évoqué l'ère
pré-chrétienne, celle qui prendra fin avec
l'activité d'apôtres comme Érard,
Gérard et
Hidulphe.
Il
nous reste cependant un doute quant à
l'étymologie du
nom du village : le petit cours d'eau qui arrose cette
vallée
porte effectivement le nom de
Schorbach
(24), ce qui peut faire supposer qu'il est à l'origine du
nom du
village. Mais il est aussi logique d'admettre qu'il tire le nom du
rocher remarquable qu'il baigne. Finalement, le lecteur devra
décider si le ruisseau ou le rocher a
été
baptisé le premier. Pour faire cela, il faut se supposer
à la place des premiers habitants. Avec les noms de
lieux-dits
Freudenberg et
Stänhiwel,
nous touchons à l'histoire religieuse du village au Moyen
Âge, comme nous le verrons plus loin.
IV. Geiseneck
Le
terrain entourant la proue du rocher est dit Geiseneck, ce que
l'on traduit un peu trop facilement par le coin des chèvres.
Selon les explications qu'en donnent traditionnellement les villageois,
il tiendrait son nom d'un ancien habitant de ce lieu qui se
prénommait Gais. Une autre interprétation, celle
qui est
communément admise, est la suivante : les chèvres
étaient des animaux particulièrement remuants,
très portés sur les jeunes pousses et les jeunes
bourgeons et par le fait même, sont nuisibles dans les
nouvelles
plantations. Il fallait donc les en écarter. C'est la raison
pour laquelle elles n'étaient pas admises sur les
pâtures
du gros bétail ; on leur réservait des endroits
écartés des forêts et des champs
cultivés.
Ce fait serait à l'oigine de notre toponyme (25).
Mais
la situation du site à
Schorbach
n'admet guère ce sens. On peut penser aussi à un
ancien
cimetière. Le radical caché dans ce nom pourrait
bien
être
Ga-ise,
et
désigner la déesse de la terre, celle qui
reçoit les défunts dans son domaine
souterrain (26). Si cette
supposition se confirmait, il pourrait s'agit d'un ancien
cimetière et la situation des parcelles ainsi
dénommées, à l'entour du
cimetière
actuel
mais en contrebas, semble bien orienter vers cette
interprétation.
V. Hautes et basses
œuvres
Une
autre série de toponymes nous rappelle que Schorbach
était le lieu de résidence d'un ancien
bourreau.
Celui-ci était généralement
établi hors de
l'enceinte du village. Dans notre cas, sa maison se trouvait sur la
rive droite du ruisseau, dans le prolongement du pont. On l'appelait
localement
d'Schinnerhuss
et, avant 1939, on pouvait encore y voir la chambre des
tortures avec
quelques instruments. La maison possédait une charpente
extraordinairement solide et toute la bâtisse donnait une
impression bourgeoise, ce qui fait supposer que le bourreau, du moins
à Schorbach, comptait parmi la population aisée.
Le
terrain qui entourait cette maison était le Schinnereck,
le coin du bourreau. Généralement, la commune
mettait
à la disposition de l'exécuteur des sentences
judiciaires
quelques parcelles qu'il pouvait cultiver pour ses besoins personnels.
C'est probablement ces terres qu'on désignait par le
toponyme
cité. Mais il peut aussi s'agir du coin de terre
où le
bourreau enterrait les animaux crevés, car il
était
chargé de cette corvée (25).
Le
lieu d'exécution s'appelait
Galgenberg,
ce qui
signifie littéralement
colline
du gibet.
Généralement, c'est sur une hauteur
repérable de
loin qu'eurent lieu les exécutions. Pour Schorbach, il se
trouvait à l'ouest de
Bitche
et au sud de la route qui mène de la cité
fortifiée à Sarreguemines (26). Non loin de
là,
vers l'est, nous trouons le
Rabenfelsen,
ou
roche aux corbeaux,
sinistre appellation.
VI. Schisseck
Sur le ban de
Schorbach, on trouve
également un
Schisseck.
On pourrait expliquer par le fait que des exercices de tir et des
concours se passaient là au Moyen Âge. Les
sociétés de tir étaient alors
nombreuses. Mais en
existait-il une à Bitche ou Schorbach ? Rien ne permet d'en
décider. On peut aussi interpréter ce
toponyme
par
lieu de
réclusion des malades inguérissables.
On connaît en effet l'expresion
d'Schissgass enunner gehn,
synonyme de
dépérir.
Il pourrait dès lors s'agit d'une maladrerie où
étaient isolés les malades de la seigneurie de
Bitche-Schorbach.
Mais
pour cette interprétation, nous ne possédons
guère de preuve non plus : tout au plus,
l'étymologie que
nous donnons peut-elle le faire croire, de même que la
présence de saint Érard comme patron de l'
église
permet-elle de supposer l'existence d'un hospice dans la paroisse
dès le haut Moyen Âge (27).
VII. Autres lieu-dits
D'autres
noms seraient susceptibles de donner des renseignements quant
à l'origine du village ou de son histoire. Mais retenons
particulièrement :
Prunkweiler
qui devrait situer une ancienne habitation,
Roderen qui
dérive de
roden
ou
essarter,
Sellenbühl,
Teufelsbrück,
Altheimerbrück,
Burggasse,
Gentersberg,
Herrengasse,
Narrenwies, le
Beuvrot qui
très tôt est signalé comme bien
appartenant à l'église,
Ruhstein
où se trouvait un banc en pierre surtout utilisé
par les
femmes revenant du marché pour y déposer leur
fardeau.
Monsieur Hiegel pense que le
Windfels
de
Schorbach,
cité en 1621, est un rocher exposé au vent (Ann.
LXVI p. 108).
Le
même auteur dit que Platte
indique une superficie horizontale élevée. Les Kohlplatten
pourraient donc être l'endroit où les charbonniers
érigeaient leurs meules. Les sources sont
désignées par les termes Rinnerbrunner, Suselsbrunner, Flachenbrunner, Hesselsbrunner, Bösenbunner,
Fauler Brunner
; les élévations du terrain par Schneckenberg, Thalberg, Bitscherberg, Kapellenberg, Klosterberg, Koepelberg, ; les
dépressions par Rossthälchen,
Scheresdell,
Thal, Thalweg, Welschenthal, Derenberg, Finsterthal, Grossdell, Hohlgasse, Hollerthal, Kesseldell, Klein Dell, Osterdell, Peppersdell, Pfaffendell ; les
cours d'eau ont donné lieu à des noms comme Rodenbach, Rothlambach, Seilbach, Angstbach, Mittelbach.
On
connaît un lieu-dit Dimbel
ou marécage im
Bruch. Monsieur Hiegel interprète Birgelbach par ruisseau aux bouleaux
(A.S.H.A. 1969, p. 21). D'autres toponymes sont Schibling, Bärtanz, Breiders, Flechten, Garsten, Hocksten, Hungst, Langenfeld, Licken, Neuwies etc.
VIII. Notes et références
1) Reichsland
- article : Schorbach
2) Pouillé - Dorvaux : au répertoire
3) Pouillé du XVe siècle : Dorvaux
4) Pouillé du XVIe siècle : Dorvaux
5) Annuaire de la
Société d'histoire et d'archéologie de
la Lorraine, tomes LXVII-LXVIII, 1968, p. 169
6) Remigius
VOLLMANN, Flurnamensammlung,
München, Pössersbacher'sche
Buchdruckerei, 1924, p.
26 et 41
7) Hermann Albert PRIETZE, Das
Geheimnis der deutschen Orstnamen, Hannover, Verlag
Gebrüder Hartmann, 1929
8) Guide touristique : Espagne
9) Guides Alpes maritimes du Syndicat des instituteurs
10) Reichsland
- article : Barr
11) Pour ce qui concerne Bar-le-Duc : dépliant du Syndicat
d'initiative de cette ville
12) Larousse du XXe
siècle - article : Barbizon
13) Der Sprachbrockhaus,
Leipzig, 1940 - article : Schore
14) idem - article : kragen
15) Annuaire de la SHAL,
1972, tome LXXII, p. 15
16) Wolupsa : " Heid
hiess man sie wohin sie kam, wohlredende Wala wandte sie
Zauber an, Judkunst konnte, Judkunste übte sie,
übeler Leute Liebling allezeit "
17) Medizinische
Mitteilungen, Würzbrug, 1633 - Heft 7
18) Studie
über die hl. Hadeloga - in Fränkische
Monatshefte 7, 1932, p. 137
19) George SPATH, Geschichtliches
vom Schwanberg, Scheinfeld, Buchdruckerei Georg
Weltz, 1940
20) H.-C. HIEGEL, La
chatellenie et la ville de Sarreguemines de 1335 à 1630,
Éd. Berger-Levrault, 1934
21) H.-A. PRIETZE, opus cité, p. 70
22) G. SPATH, opus cité, p. 40
23) GRANSAIGNES D'HAUTERIVE, Dictionnaire
des racines des langues européennes - article :
weid, p. 223
24) Plan cadastral de Schorbach datant du XVIIIe siècle
25) Abbé J. TOUBA, Lothringer
Scharfrichter, Colmar, Éditions
Alsatia, 1938, p. 163
26) Abbé TOUBA, opus cité, p. 172
27) Indices donnés par l'étude du tympan
de l'église
Saint-Rémi de Schorbach
IX. Annexes
1. Bibliographie
- JACOPS (Marie-France), GUILLAUME (Jacques), HEMMERT
(Didier), Le Pays de Bitche (Moselle), Metz,
Éditions Serpenoise, 1990, p. 120-121.
- LAUER (Auguste), Schorbach.
Hier-aujourd'hui-demain. 1143-1976, 1976, 145 p. ; 2e
éd. Sarreguemines, 1978, 127 p.
2. Liens internes
Essais étymologiques sur les noms des communes et de leurs lieux-dits
Ormersviller - Schorbach