Complètement métamorphosé depuis la seconde guerre mondiale, le centre du petit village d'Ormersviller a été considérablement apauvri par les reconstructions consécutives aux bombardements. Des fermes précédées de larges usoirs, accueillant les fumiers mais aussi plantés d'arbres, encadraient auparavant l'église paroissiale. Mais outre l'église de l'Exaltation de la Sainte-Croix, reconstruite en 1 835, le village possède un patrimoine riche avec les vestiges d'une villa gallo-romaine au Nassenweg, un tumuli au Burboesch et des mardelles, les zones marécageuses du Rohre et du Struth, ainsi que la petite chapelle Saint-Joseph, érigée sur la colline de la Burg et protégeant le village.
Table des matières
|
I. Histoire
|
III. Mobilier |
IV. Cimetière | V. Notes et références |
|
II. Édifice
|
|||
|
2. Statues
|
2. Références
|
||
|
3. Vitraux
|
|||
|
4. Orgue
|
VI. Annexes | ||
Du point de vue spirituel, le petit village d'Ormersviller constitue tout d'abord une succursale de la vaste et ancienne paroisse de Volmunster, dans l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne. Lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques entreprise en 1802, elle est érigée en paroisse autonome et intègre le nouvel archiprêtré de Volmunster, qui est calqué sur le canton.
|
|
|
Dédiée à l'Exaltation de la Sainte-Croix, l'église paroissiale est reconstruite en 1835 pour remplacer une ancienne chapelle, devenue trop petite. La tour-clocher de cette dernière est encore visible jusqu'à la seconde guerre mondiale, sans doute romane et peut-être datée du XIIe siècle, accolée à la maison d'école. Il ne subsiste plus aujourd'hui que la trace d'un arc sur le mur-pignon - façade latérale gauche - de l'ancienne école. Cet édifice, dont aucun document ne précise l'historique, est repercé au XIXe siècle et détruit au cours des combats et des bombardements violents de la guerre de 1939-1945, ses ruines demeurant toutefois en place jusque vers 1965. Selon la tradition, les personnes superstitieuses déposaient des balais neufs de saule derrière la porte, pour protéger le bétail contre les sorcières.
Avant la seconde guerre mondiale, un vieux mur enfermait le cimetière autour de l'édifice et la petite église se dressait derrière une rangée de majestueux tilleuls, avec sa haute tour. Mais après les longs bombardements et les destructions majeures liées aux combats, les parties hautes de la tour-clocher sont refaîtes et un modeste toit en pavillon, sommé d'un lanternon, remplace le bulbe polygonal qui coiffait auparavant le clocher, constituant en cela une originalité dans le paysage de l'architecture religieuse régionale.
III. MobilierOutre les statues de la Vierge à l'Enfant sur l'autel latéral gauche et de saint Joseph portant l'Enfant-Jésus sur l'autel latéral droit, on peut signaler la présence des statues de sainte Thérèse de Lisieux et de saint Antoine de Padoue, tenant lui aussi l'Enfant-Jésus dans ses bras, de part et d'autre de l'arc du chœur.
IV. CimetièreToujours situé au chevet de l'église paroissiale, le cimetière communal renferme plusieurs tombes intéressantes.
V. Notes et références1.
1.