Le petit village de Schweyen se situe en pays découvert, un peu à l'écart de la route de Bitche à Deux-Ponts. Le village est totalement reconstruit après la seconde guerre mondiale et s'étend de façon linéaire en direction de l'Allemagne, la frontière se trouvant à mille cinq-cent mètres seulement au Nord. Les maisons, restaurées ou rebâties, sont groupées le long de l'unique rue, dans un désordre apparent, mais la reconstruction a respecté les volumes et les matériaux originels du bâti.
Table des matières
I. Histoire
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III. Mobilier | IV. Croix monumentale | V. Notes et références |
II. Édifice
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VI. Annexes | ||
3. Orgue
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4. Vitraux
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L'église paroissiale, dédiée à saint Wendelin, est « construite en 1776 aux frais et sur les terrains de Frédéric Hauck, ancien laboureur, demeurant à Schweyen, à cause de l'éloignement du village de l'église-mère de Loutzviller » (1). La tradition locale rapporte que la construction de cette première chapelle consisterait en la réalisation d'un vœu, fait en 1770 par Frédéric Hauck et son épouse, alors qu'ils étaient en pélerinage et couraient un grand danger (2).
Une tour-clocher, hors-œuvre en façade, est ajoutée en 1823 et l'édifice est agrandi en 1842 sur des plans de l'architecte Robin, de Sarreguemines. « Exhaussée après la seconde guerre mondiale, ce qui lui confère une silhouette un peu grêle, [l'église] s'ouvre par un portail en plein cintre. Un décor de feuilles de chêne se transformant en laurier au-dessus des impostes ornées de svatiskas courbes occupe toute la face des piédroits de l'arc. Son inspiration et son traitement relèvent de l'art populaire » (3). Il s'agit d'un édifice en grès de type église-grange avec chevet polygonal, de plan allongé à vaisseau unique. Le toit est à longs pans avec croupe et flèche polygonale, recouvert de tuiles plates et d'ardoise.
Les autels latéraux sont dédiés à la Très Sainte Vierge à gauche, avec une statue en bois de la Vierge à l'Enfant, et à saint Joseph à droite, avec une statue en bois. Le maître-autel est surmonté du groupe du Calvaire : le Christ en Croix est entouré de la Sainte Vierge et de saint Jean.
L'église a connu une très importante restauration après la seconde guerre mondiale et aucune statue ne demeure dans l'édifice hormis celles situées sur les autels latéraux et celles dominant le maître-autel.
Un bel orgue, œuvre de l'atelier Haerpfer-Erman, est installé en 1955 dans l'église. L'instrument, qui possède deux claviers de cinquante-six notes et un pédalier de trente notes, ainsi que des transmissions électro-pneumatiques, est restauré par le facteur Léon Krier en 1992.
Des verrières géométriques sont réalisées par J. Archepel de Paris en 1957.