I. Histoire
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III. Mobilier | IV. Cimetière | V. Notes et références |
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II. Édifice
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VI. Annexes | ||
2. Statues
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3. Vitraux
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4. Ornements
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5. Orgue
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Du point de vue spirituel, le village de Hottviller a constitué tout d'abord une succursale de la paroisse voisine de Siersthal pendant tout l'Ancien Régime, dépendant de l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne. Lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques entreprise à partir de 1802, la localité est finalement érigée en paroisse autonome en 1804, rattachée désormais au nouvel archiprêtré de Volmunster, calqué sur le canton.
L'église actuelle succède à une chapelle « très ancienne et en grand état de vétusté », située à proximité de la cense de Neunkirch, « sur une montagne très élevée et difficile d'accès ». L'église paroissiale Saint-Pierre est construite dans le village en 1765. Agrandie en 1806, elle est reconstruite et bénie en 1884. De plan en croix latine, il s'agit d'un édifice à vaisseau unique, de type église-grange avec transept et chevet polygonal, en grès, moellon et pierre de taille. La tour-clocher est hors-œuvre en façade et le toit est recouvert d'ardoise et de tuile plate.
L'église possède deux statuettes remarquables du XVIIIe siècle, en chêne polychrome. La première représente un ange, tandis que la seconde, figurant la figure du Bon Pasteur, provient de l'ancienne église de Reyersviller, complètement détruite durant le dernier conflit mondial.
Une nouvelle verrière est installée en 1950, œuvre de l'atelier Ott frères de Strasbourg. Elle représente différentes scènes bibliques, que sont le Jardin des oliviers, Notre Seigneur dépouillé de Ses vêtements, la Flagellation du Christ, la Crucifixion, Notre Seigneur et les Docteurs de la Loi, la Présentation au Temple, la Nativité, la Visitation, l'Annonciation, le Couronnement de la Très Sainte Vierge, la Résurrection du Christ, Son Ascension, l'Assomption et la Pentecôte.
La paroisse possède une chasuble du XIXe siècle, en textile brodé, avec du laiton. Elle figure les symboles bibliques de l'Agneau mystique et du Livre de la Parole de Dieu, et est décorée d'épis de blé, de raisin et de roses.
Un orgue, œuvre de l'atelier Dalstein-Haerpfer, est installé en 1911. Possédant deux claviers de cinquante-six notes et un pédalier de trente notes, ainsi que des transmissions pneumatiques, l'instrument est restauré par Haerpfer-Erman en 1951 et Freddy Bauer en 1993.