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I. Histoire
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III. Mobilier | IV. Orfèvrerie | VI. Notes et références |
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II. Édifice
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V. Cimetière | ||
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2. Orgue
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2. Références
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| VII. Annexes | |||
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Au point de vue spirituel, le village de Volmunster est jusqu'à la Révolution française à la tête d'une vaste paroisse avec sept succursales, dépendant de l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne. Depuis le début du XIIIe siècle, l'abbaye d'Herbitzheim, elle aussi de l'autre côté de la frontière, possède le droit de patronage de la paroisse puis, lors de sa suppression en 1554, celui-ci passe au seigneur de Bitche. La paroisse est ensuite érigée en chef-lieu d'archiprêtré en 1802, lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques, avec les villages d'Eschviller, Weiskirch, Nousseviller-lès-Bitche et Dollenbach comme annexes - qui le sont toujours aujourd'hui -, le nouvel archiprêtré correspondant alors au canton.
L'ancienne église Saint-Pierre, devenue trop petite, est finalement interdite en 1782. Une partie de la nef, le chœur et la sacristie sont alors reconstruits en 1816. Mais à nouveau trop petit et menaçant ruine, l'édifice est détruite en 1852, puis rebâtie et consacrée par Monseigneur Dupont des Loges en 1854. Très endommagée durant les bombardements de la seconde guerre mondiale, l'église est entièrement reconstruite entre 1957 et 1960, sur des plans de Roger Sarrailh, architecte à Bitche, et bénie en 1960. Il s'agit maintenant d'un édifice de plan allongé, à vaisseau unique, construit en calcaire et pierre de taille, et recouvert d'un toit à longs pans de tuiles mécaniques.
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Des vitraux géométriques sont réalisés d'après des plans de P. Martineau en 1966, par les Artisans du Sanctuaire, à Paris.
Un bel orgue, œuvre de Willy Meurer, est installé en 1962. L'instrument possède deux claviers de cinquante-six notes et un pédalier de trente notes, ainsi que des transmissions électro-pneumatiques.
Un confessionnal en bois sculpté, provenant sans doute de l'ancienne église, a été conservé et replace dans le nouvel édifice, à gauche de l'entrée.
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La paroisse possède plusieurs belles pièces d'orfèvrerie. Un très bel ostensoir en cuivre doré, gravé et ciselé, date du premier quart du XIXe siècle. La base ovale est ornée d'un décor gravé et ciselé, tandis que le nœud est à balustre. Autour de la gloire, une guirlande en métal argenté est composée d'un entrelac d'épis de blé et de pampres. La lunule ovale est encadrée d'une bordure argentée. La pièce, portant l'inscription : « I. WEIHINGER IN ZWEIBRUCKEN » sur le bord du pied, est classée monument historique au titre objet depuis le 6 septembre 1971.
Le cimetière communal renferme un remarquable tombeau en grès sculpté, possédant une iconographie particulièrement abondante. Il est érigé pour un ou plusieurs curés de la paroisse, durant la première moitié du XIXe siècle. Le riche décor représente de nombreux attributs sacerdotaux et liturgiques, tels que la chasuble, l'étole, la barrette, l'ostensoir, le calice, le ciboire, le seau et le goupillon, l'encensoir, la navette, la burette ou encore la boîte aux Saintes Huiles, ainsi que des épis de blé et des grappes de raisin, le Triangle rayonnant de la Sainte Trinité, des flambeaux renversés, la croix, l'ancre, le cœur enflammé, les clefs et la couronne.
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