Le gros village de Lemberg se situe sur la frange occidentale du pays couvert. C'est donc le grès des Vosges qui constitue pour l'essentiel le sol communal, qui subit un climat continental. L'altitude du village, qui s'est développé sur le plateau, fait de sa gare la plus haute de Moselle avec plus de 400 mètres de hauteur. Deux ruisseaux prennent leur source sur le territoire de la commune : il s'agit de la Schwalb et du Moderbach, se dirigeant le premier vers le bassin de la Horn et de la Sarre, le second vers celui de la Moder et du Rhin. Il existe également de nombreuses autres sources qui se regroupent dans les cours d'eau de la commune et remplissent ainsi les étangs du fond de la vallée. Situé dans un écrin de verdure, la principale richesse du village est naturelle. Le Club Vosgien fait un travail considérable pour entretenir et baliser les chemins. Il permet aussi à tous de découvrir ces richesses naturelles à pied, à cheval ou encore à vélo.
Table des matières
I. Histoire
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III. Mobilier | V. Cimetière |
VII. Annexes |
II. Édifice
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IV. Abords | VI. Notes et références | |
Du point de vue spirituel, le village de Lemberg est tout d'abord une succursale de l'ancienne paroisse voisine de Siersthal, rattachée à l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui situé en proche Allemagne. Il est érigé en 1802 en paroisse autonome du nouvel archiprêtré de Bitche, lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques. Le village voisin de Saint-Louis-lès-Biche, autrefois annexe de la commune, est une succursale de la paroisse de Lemberg jusqu'en 1846.
L'église paroissiale, dédiée à saint Maurice, fêté le 22 septembre, est reconstruite presque à neuf. Bénie le 21 octobre 1822, elle remplace une chapelle antérieure, déjà mentionnée au XVIIIe siècle. L'édifice est agrandi en 1877, comme nous l'indique la date portée par la tour-clocher, au-dessus du cadran de l'horloge.
Encadrant le Seigneur Jésus-Christ en croix fondu par la maison de Dietrich de Niederbronn-les-Bains à la fin du XIXe siècle, deux statues de la Très Sainte Vierge et de l'apôtre saint Jean proviennent d'un groupe du calvaire. Sculptées dans le bois et couvertes d'une mauvaise polychromie, elles datent du début du XVIIIe siècle. Pathétique, des larmes coulant de ses yeux, la Très Sainte Vierge, couverte d'un ample voile formant manteau, serre dans ses mains un linge, qui a servi à essuyer le visage de Notre-Seigneur pendant sa montée au Calvaire. Saint Jean, les pieds nus dans ses sandales, retenant un pan de son manteau sur sa poitrine, de longs cheveux ondulés tombant sur les épaules, manifeste une sérénité grave. En dépit du caractère un peu théâtral des attitudes, il s'agit d'œuvres de bonne qualité, influencées par l'art alsacien, dans lesquelles le sculpteur a traité avec maîtrise le drapé des vêtements et les visages.
Un bel orgue, œuvre de Willy Meurer, est installé en 1954. Remployant le buffet de 1902, fabriqué par Franz Staudt de Puttelange, l'instrument possède deux claviers de cinquante-six notes et un pédalier de trente notes, ainsi que des transmissions mécaniques pour les notes et pneumatiques pour les jeux.
Une très belle réplique de la grotte de Lourdes est érigée devant l'église, tout près de l'entrée principale. Contre la façade latérale se situe également une ancienne croix de mission.
1.
Églises catholiques du canton de Bitche
Saint-Chrodegang d'Althorn - Sainte-Catherine de Bitche - Sainte-Croix d'Eguelshardt - Visitation de la TSV de Goetzenbruck -