Église Saint-Marc de Siersthal

Se succédant le long de la Schwalb, le village de Siersthal et ses écarts Frohmühl et Holbach sont situés en pays couvert, dans la zone où la forêt est largement trouée par les essartages, seul le hameau du Légeret se situant sur le plateau. Le confluent de la Schwalbbach et du Schwangerbach a favorisé l'implantation du village, aujourd'hui niché au cœur des forêts qui ont envahi les versants. Le patrimoine religieux du village est très riche, puisqu'il possède la magnifique église Saint-Marc, érigée au XVIIIe siècle à flanc de coteau et possédant un mobilier baroque exceptionnel, la chapelle de la Très Sainte-Trinité de Frohmühl, datant du XVIIe siècle, ainsi que le sanctuaire marial dominant le village de Holbach depuis 1946, sans oublier les nombreux calvaires et croix de chemin parsemant le ban communal et le rocher du BildEn ce qui concerne le patrimoine militaire, le hameau du Légeret a la part belle car il doit son nom au responsable de la fortification de la cité bitchoise, rôle qu'il étoffera encore lors de la construction à ses pieds de l'imposant ouvrage du Simserhof, fort invincible de la ligne Maginot.

La belle église Saint-Marc, au centre du petit village de Siersthal. Vue intérieure de l'édifice. Le village de Siersthal et l'église paroissiale Saint-Marc. Le chœur de l'église Saint-Marc : le maître-autel de Martersteck constitue le joyau de l'édifice (photographie de la section bitchoise du Club Vosgien).

Table des matières

III. Mobilier IV. Ossuaire VI. Notes et références
 
V. Entourage de l'église VII. Annexes










I. Histoire

Du point de vue spirituel, le village de Siersthal constitue une très ancienne paroisse - jadis la plus riche du diocèse de Metz - dans l'archiprêtré de Hornbach, aujourd'hui en proche Allemagne, avec les quatre succursales de Lambach, Enchenberg, Lemberg et Hottviller. Lors de la réforme des circonscriptions ecclésiastiques entreprise en 1802, le village passe dans le nouvel archiprêtré de Rohrbach-lès-Bitche, calqué sur le canton, avec ses annexes de Frohmühl et de Holbach. Le petit village voisin de Lambach est annexe de la paroisse jusqu'en 1907, date de son érection en paroisse autonome du même archiprêtré.

C'est à Siersthal, tout près de l'église, que dans les années 1770, le Père Dominique Lacombe, ami du Bienheureux Père Jean-Marie Moÿe, fonde une école de formation pour les religieuses enseignantes du couvent de la Providence de Saint-Jean-de-Bassel. À deux kilomètres de là, sur le Wasenberg dominant Holbach, la chapelle Notre-Dame-de-Fatima, constitue encore de nos jours un haut-lieu spirituel du Bitscherland, but d'un important pèlerinage marial entre mai et octobre.

II. Édifice

Construite à flanc de coteau, l'église Saint-Marc est réédifiée à deux reprises. Le début de la première construction doit vraisemblablement se situer au début des années 1700. Le 4 décembre 1701, une doléance mentionne la nécessité de reconstruire l'église tombée en ruines ; les charpentiers du chantier ne sont cependant payés qu'en 1704. La construction est réalisée par des artisans tyroliens installés dans le pays de Bitche, Pierre Burtscher, maître maçon et Nicolas Geisler, maître charpentier. L'ancienne église, ruinée par les guerres dévastatrices du siècle précédent, était devenue trop petite pour accueillir tous les fidèles. Les maîtres d'ouvrage sont alors Christophe Dosch, Hans Wolff et Henrich Müller. À nouveau trop petite, l'église paroissiale est reconstruite une seconde fois dans les années 1730, aux frais du duc François III (1708-1765), duc de Lorraine de 1729 à 1737 et collateur de la paroisse. La tour-clocher, à la charge des paroissiens, est ajoutée en 1753 seulement. La construction est terminée en 1734, date portée par une pierre replacée à la fin du XIXe siècle dans la tour-clocher (1). 

Il s'agit d'un majestueux édifice en grès rose des Vosges, moellon, enduit et pierre de taille ; il est de plan allongé avec un vaisseau unique. Son type architectural le rattache au type de l'église-grange, avec un chœur polygonal et une fausse voûte d'ogives. Sa tour-clocher est construite hors-œuvre en façade. Le toit est à longs pans, avec croupe et flèche polygonale, couvert de tuiles plates et d'ardoise. Une grande statue en grès rose de saint Marc, patron de la paroisse, est installée dans une niche creusée dans le mur gauche de la nef, surplombant ainsi toute la place du village (1).

Le centre du village et l'église Saint-Marc depuis la route nationale. Le maître-autel de l'église Saint-Marc est attribué au sculpteur Johannes Martersteck. Le motif de l'Agneau de Dieu est représenté sur le tombeau du maître-autel, rappelant le saint Sacrifice qui est offert à l'autel lors de la messe. Une statue du Sacré-Cœur de Jésus trône dans une grande niche aménagée au-dessus du tabernacle du maître-autel.

III. Mobilier

Le style baroque de l'église Saint-Marc, le maître-autel richement décoré, l'orgue, le lustre et le plafond décoré offrent immédiatement une grande beauté au regard. L'église de Siersthal possède une grande collection de belles sculptures en bois. Le chœur, fort bien éclairé, comporte également des frises murales. La nef et le chœur sont mis au goût du jour dans la dernière décennie du XIXe siècle, comme à l'église Saint-Rémi de Rohrbach-lès-Bitche, avec un élégant décor de fausses voûtes et de stucs, par les plâtriers Weisdorff, de Saint-Avold et Bauer, de Bouzonville, sur des plans de Jacquemin, architecte à Metz. Les stucs de la nef sont restaurés vers 1960 par Nicolas Killian, brillant artisan du village. La tour-clocher comporte quatre cloches dont un bourdon, indiquant à tous les villageois les temps forts de la vie. Une nouvelle porte en chêne massif est installée en l'an 2000 à l'entrée de l'édifice.

1. Maître-autel

L'une des principales œuvres d'art faisant partie du mobilier de l'église Saint-Marc est le maître-autel, dont la partie inférieure porte la date de 1741 sur les ailes du tabernacle tournant. Cette partie inférieure se composait jusqu'en 1902 de la table d'autel proprement dite, dont le devant est décoré de sculptures en bas-relief représentant une guirlande de fleurs avec l'Agneau du Saint-Sacrifice au milieu. Sur cette partie de l'autel reposait en arrière-plan le retable finement décoré d'entrelacs, s'inspirant du style Louis XV, dont les deux extrémités en niches accusaient un élégant effacement sur plan convexe. Le milieu était formé par le tabernacle, lui aussi richement décoré, surmonté d'une niche escamotable, destinée à recevoir l'ostensoir lors des expositions du Très Saint-Sacrement.

Un médaillon représentant saint Pierre Fourier est ajouté en 1901-1902. Les deux millésimes, se rapportant à la construction de l'autel par le sculpteur Martersteck et à sa restauration par l'entreprise Helbrich, sont situés de part et d'autre du tabernacle et des niches centrales : 1741 et 1902. Les deux millésimes, se rapportant à la construction de l'autel par le sculpteur Martersteck et à sa restauration par l'entreprise Helbrich, sont situés de part et d'autre du tabernacle et des niches centrales : 1741 et 1902. Un médaillon représentant saint Augustin Schoeffler est ajouté en 1901-1902.

Dans sa simplicité architecturale et la splendeur de ses dorures, cet autel était un chef-d'œuvre du genre. La signature de l'artiste faisant défaut, une étude comparative avec d'autres autels de la région, dont l'auteur est connu, permet d'admettre avec quelque certitude qu'il s'agit d'une œuvre du menuisier-sculpteur Jean Martersteck, dont on connaît l'essentiel de la carrière par une étude de Charles et Henri Hiegel, ainsi que Marie-France Jacops. Jean Martersteck, natif de Bouquenom (aujourd'hui Sarre-Union, dans la proche Alsace), s'est établi à Wœlfling en 1733. Il s'est très rapidement fait une réputation non seulement comme artisan-menuisier, mais aussi comme artiste, sculpteur sur bois et sur pierre, peintre et doreur et a laissé de nombreux témoignges de son activité dans toute la région, en Lorraine et en Sarre. On lui doit entre autres dans le pays de Bitche les autels de Rahling, Gros-Réderching, Rimling, Urbach et Loutzviller, ce dernier étant daté de 1741 comme celui de Siersthal.

L'abbé Hennenfent, curé de Siersthal de 1887 à 1919, était un prêtre d'une époque que l'on pourrait caractériser de triomphalisme de la Sainte Église catholique, atitude que monsieur l'abbé mettait en évidence non seulement dans ses rapports avec ses paroissiens, mais qui s'exprimait surtout dans ses nombreuses initiatives de rénovation de l'église de Siersthal par un certain penchant pour le gigantisme. Il est aussi à l'origine du décor stuqué de l'intérieur de l'église.

Le clocher de l'église Saint-Marc depuis la rue de la montagne. La nef de l'église vue depuis la tribune. Le tabernacle est surmonté d'une première niche, servant ordinairement à y placer un crucifix, qu'on remplacera par l'ostensoir lors de l'exposition du T.S. Sacrement. L'arrière de la niche est richement décoré.

C'est lui qui a commandé en 1901 auprès de l'atelier de menuiserie d'art Helbrich de Haguenau une surélévation notoire de l'autel de 1741. La partie ancienne de l'autel avait besoin d'une rénovation totale. Les marches de l'escalier étaient pourries, la polychromie et les dorures délabrées, certaines sculptures endommagées. De l'avis de l'abbé Hennenfent, l'autel, tel qu'il se présentait à l'époque, et dont il croyait qu'il provenait de l'ancienne abbaye cistercienne de Sturzelbronn, était incomplet, d'autant plus que certains éléments traînaient dans une remise. Pour cette raison, le curé proposait au conseil de fabrique de le faire réparer et « compléter » par l'ébénisterie Helbrich. Le 30 décembre 1901, les ouvriers de cette entreprise sont venus à Siersthal et ont démonté l'autel qu'ils ont emmené dans leurs ateliers. Il n'a été remonté que quinze jours après la fête de Pâques 1902.

Dans l'autel nénové, deux nouveaux panneaux ont été intercalés, représentant les médaillons de Pierre Fourier, né à Mirecourt dans les Vosges (1565-1640), fondateur de l'ordre des religieuses chanoinesses de Notre-Dame, et du missionnaire martyr Augustin Schœffler, né le 22 novembre 1822 à Mittelbronn près de Phalsbourg, mort à l'âge de vingt-neuf ans au Tonkin le 1er mai 1851, qui a été béatifié en 1900 et dont la canonisation avec les Bienheureux martyrs du Vietnam aura lieu le 19 juin 1988. L'autel a été surélevé d'un étage et couronné au centre par une nouvelle niche, plus grande que les autres et destinée à recevoir une statue du Sacré-Cœur, probablement celle qui s'y trouve encore actuellement et qui a été achetée par le prédécesseur de l'abbé Hennenfent, l'abbé Oster. Cette statue est en plâtre et n'a aucune valeur artistique. 

Une statue en bois sculpté de saint Marc, patron de la paroisse, est située sur l'entablement de l'autel. Deux anges sculptés en bois ont été ajoutés aux extrémités de l'autel lors de la restauration par l'ébénisterie Helbrich en 1901-1902. Le tabernacle du maître-autel. Une statue en bois sculpté de saint François d'Assise est située sur l'entablement de l'autel.

Aux deux extrémités de l'autel ont été placés des anges sculptés en bois, en bas ceux confectionnés par l'ébénisterie Helbrich et en haut ceux, plus petits, qui datent de 1741. Les deux anges d'en bas portaient des candélabres à cinq branches en cuivre. Ils ont été enlevés à la fin des années 1960, lors de la rénovation du mobilier des églises. Avec sa surélévation, l'autel est devenu un assemblage monumental qui cache le mur arrière du choeur sur toute sa largeur, et jusqu'à une hauteur d'environ quatre mètres. Jadis, depuis 1845, une grande peinture ornait ce mur derrière l'autel ; elle a été enlevée en 1902 sans que l'on sache ce qui en est advenu.

Le maître-autel monumental de l'église Saint-Marc. Le tombeau du maître-autel est décoré en son centre d'une belle sculpteure de l'Agneau pascal.
L'église Saint-Marc depuis la rue de la montagne, ainsi que le Home de la Providence en haut à gauche. Le tabernacle du maître-autel.

Malgré la monumentalité du maître-autel, l'imitation de la finesse du décor de l'ouvrage du sculpteur Jean Martersteck dans les éléments rajoutés en 1902, a évité à l'ensemble l'impression de lourdeur et de surchage, ce qui a certainement valu à l'autel d'avoir été conservé tel quel par la Commision d'art sacré du diocèse, lors des révisions d'allègement des églises après le concile Vatican II dans le but d'en éloigner tous les faux-semblants et surcharges qui blessaient l'esthétique de ce que l'on estimait être l'art véritable.

2. Autels latéraux

Les autels latéraux avec retables sont dédiés à la Très Sainte Vierge Marie et à saint Joseph, respectivement à gauche et à droite.

L'autel latéral gauche est dédié à la Très Sainte Vierge Marie. Saint Joseph est vénéré sur l'autel latéral droit. L'autel latéral droit est dédié à saint Joseph.

3. Chaire à prêcher

La chaire à prêcher n'a malheureusement pas survécu aux transformations opérées dans l'église au lendemain du concile Vatican II. On peut néanmoins se réjouir du fait que les panneaux de la cuve et du dorsal aient été remployés afin de réaliser le nouvel autel, installé à l'avant du chœur, ainsi que l'ambon. On retrouve donc la figure du Bon Pasteur, portant la brebis égarée sur ses épaules, au milieu de la face de l'autel présentée à la nef : il s'agit de l'ancien décor du dorsal de la chaire. De même, les quatre médaillons représentant les saints Évangélistes ont été replacés sur l'autel : deux sur la face regardant vers la nef et un sur chacune des faces latérales. L'ange sonnant de la trompette, qui se situait au-dessus de l'abat-voix de la chaire, se trouve aujourd'hui sous la tablette de l'ambon : il retrouve la même signification d'annonce de la Parole de Dieu.

Le nouvel autel a été réalisé suite au concile Vatican II, à partir des éléments de l'ancienne chaire à prêcher, détruite à cette occasion. L'ambon a été réalisé à partir d'éléments de l'ancienne chaire à prêcher.

4. Statues

Une pietà est située devant le confessionnal, sous la tribune. Statue de saint Marc située sur le mur droit de la nef. Dominant la place du village, une grande statue en grès rose de saint Marc, patron de la paroisse, est installée dans une niche creusée dans le mur gauche de la nef. Une statue de saint Antoine de Padoue, portant l'Enfant-Jésus, est située à la tribune. Un buste de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus est situé à la tribune.

Les statues de saint Marc et de saint François d'Assise sont posées sur l'entablement du maître-autel, respectivement à gauche et à droite du tabernacle. Un buste de sainte Thérèse de Lisieux, posé sur une console portant l'inscription « Sancta Teresia a Jesu Infante », est situé à la tribune. De l'autre côté de l'orgue, saint Antoine de Padoue porte l'Enfant-Jésus. Une statue de la Vierge de Pitié, reccueillant le corps sans vie du Christ, est située sous la tribune. Le magnifique chemin de croix se compose de deux frises figurant chacune sept des quatorze stations, sur les murs gauche et droite de la nef.

La frise du chemin de croix figurant sur le mur droit de la nef. La frise du chemin de croix, figurant sur le mur gauche de la nef, est surmontée d'une croix d'applique. Les stations du côté gauche de la nef sont dominées par le Christ en Croix. Détail d'une station du chemin de croix.

5. Banc de communion

Un très beau banc de communion, en fer forgé, fermait le chœur de l'église jusqu'au milieu du XXe siècle. Il a été malheureusement démonté dans les années suivant le concile Vatican II. Remisées à l'extérieur de l'édifice, tout contre la colline, les grilles ouvragées se détérioraient lentement au gré des intempéries. Le curé propose alors aux hommes du village de réaliser, à partir de l'ancien banc, un autel et un ambon, ainsi qu'un siège de présidence en fer forgé, sur lesquels repose une plaque de verre. Ils s'exécutent donc et produisent de magnifiques pièces de ferronnerie, qui sont dès lors utilisées lorsque la sainte Eucharistie est célébrée à l'extérieur de l'église, à l'occasion de la kermesse paroissiale notamment (2).

6. Pierre noire

Article détaillé : Pierre noire de l'église de Siersthal

La « pierre noire » est encastrée dans le mur droit de la nef. Il s'agit d'une dalle qui relate la reconstruction de l'église de Siersthal durant la première moitié du XVIIIe siècle.

Vue intérieure de l'église, vers la tribune et l'orgue : la " pierre noire " est située à l'extrême gauche. La " pierre noire " est encastrée dans le mur droit de la nef.

7. Orgue

Un très bel orgue, œuvre de l'atelier Haerpfer-Erman, est installé en 1958. Remployant le buffet datant de 1900 et fabriqué par le facteur Franz Staudt de Puttelange, l'instrument possède deux claviers de cinquante-six notes et un pédalier de trente notes, ainsi que des transmissions électro-pneumatiques pour les notes et électriques pour les jeux (3).

Un très bel orgue, œuvre de l'atelier Haerpfer-Erman, est installé en 1958. Remployant le buffet datant de 1900 et fabriqué par le facteur Franz Staudt de Puttelange, l'instrument possède deux claviers de cinquante-six notes et un pédalier de trente notes, ainsi que des transmissions électro-pneumatiques pour les notes et électriques pour les jeux. La console de l'orgue Harpfer-Erman de Siersthal. Tuyaux de façade de l'orgue. Remployant le buffet Staudt datant de 1900, l'orgue est installé en 1958 par Haerpfer-Erman.

8. Vitraux

Vitrail du chœur représentant saint Marc. Vitrail du chœur représentant saint Pierre. Vitrail du côté droit de la nef, représentant l'Assomption de la Très Sainte Vierge. Vitrail du côté gauche de la nef, latéral à la tribune, qui représente l'épisode biblique de l'Annonciation.

IV. Ossuaire

Un ossuaire se situe en sous-sol, sous la sacristie, construit comme celle-ci au début des années 1730. Placée à l'intérieur jusqu'en 1972, année où elle est volée, la statue de la Vierge à l'Enfant, appelée localement Notre-Dame de l'Ossuaire, était très vénérée à Siersthal, où on l'invoquait plus particulièrement pour le repos des âmes du Purgatoire. En bois polychrome, datant probablement du XVIIe siècle, elle avait le buste penché vers l'avant et présentait son Enfant aux fidèles venus implorer son secours. Un sculpteur originaire du village a exécuté une copie de la statue disparue : elle a été placée à l'intérieur de l'église, dans une niche située à l'emplacement de l'ancienne porte d'entrée de l'édifice, murée au début du XXe siècle.

La statue située dans l'église est une copie de l'ancienne statue, dérobée en 1972. Un ossuaire se situe en sous-sol, sous la sacristie, construit comme celle-ci au début des années 1730. Une statue de la Vierge à l'Enfant est exposée dans une niche du mur gauche de la nef. La Sainte Vierge présente son Enfant aux fidèles venus l'implorer.

V. Entourage de l'église

Un tombeau est élevé dans l'ancien cimetière du village, aux alentours de l'église, pour le dernier ermite de la proche chapelle Sainte-Vérène d'Enchenberg, le frère Adam Finck, décédé en 1778. Galbé en élévation, comme le fût de nombreuses croix de chemin, il représente le religieux agenouillé, récitant son chapelet et méditant devant un Crucifix et une tête de mort. Dans les années qui ont suivi le décès du frère Finck, ce tombeau a fait l'objet d'une grande vénération de la part des habitants de la région, venant l'invoquer contre la fièvre. À droite de l'église, une imposante grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes est édifiée, à proximité d'une croix monumentale.

La tombe du frère Adam Finck, décédé en 1778. À droite de l'église, une imposante grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes est édifiée, à proximité d'une croix monumentale. La croix de chemin érigée à proximité de la grotte de Lourdes. Le Home de la Providence en haut à gauche et l'église Saint-Marc en bas à droite.

VI. Notes et références

        1. sur la base Mérimée (fiche consultée le 9 mai 2011).
        2. Informations fournies par le curé de la paroisse, l'abbé Gérard Nirrengarten, en 2009.
        3. Description de l'orgue sur le site « Les orgues de France » (page consultée le 9 mai 2011).

VII. Annexes

1. Bibliographie

2. Liens internes


Églises catholiques du canton de Rohrbach-lès-Bitche

Saint-Pierre d'Achen - Saint-Martin de Bettviller - Nativité de la TSV de Bining - Saint-Pierre d'Enchenberg
Nativité de la TSV d'Etting - Saint-Didier de Gros-Réderching - Saint-Floriant de Kalhausen - Immaculée Conception de la TSV de Lambach
Saint-Georges de Montbronn - Sainte-Croix de Petit-Réderching - Saint-Christophe de Rahling - Saint-Rémi de Rohrbach-lès-Bitche
Assomption de la TSV de Schmittviller - Saint-Marc de Siersthal - Assomption de la TSV de Soucht



Œuvres de Johann Martersteck dans le Bitscherland

Chapelle Sainte-Vérène d'Enchenberg - Église Saint-Didier de Gros-Réderching - Église de la Sainte-Trinité de Loutzviller
 Chapelle Sainte-Marguerite d'Olferding - Église Saint-Christophe de Rahling - Église Saint-Pierre de Rimling
Église de l'Assomption de la Sainte Vierge de Roppeviller - Église Saint-Marc de Siersthal - Chapelle Saint-Vincent-de-Paul d'Urbach

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